Situation actuelle

Voici les recherches sur la situation énergétique dans laquelle nous nous trouvons. Pourquoi est il important des s'intéresser aux nouvelles énergies, comme celle des vagues ?

Aujourd’hui, la lutte contre le réchauffement climatique devient une préoccupation de plus en plus importante. Les énergies actuelles (hydrocarbures + nucléaire) causent des nuisances importantes : pollution, ressources limitées, dangers… Et ne sont pas durables.

Emissions de CO2 et énergies fossiles sont étroitement liées ; c’est pour cela qu’il devient urgent de développer d’autres systèmes de production d’énergie en tenant compte du développement durable.

-POURQUOI CHANGER D’ENERGIE ?

Les hydrocarbures émettent lors de leurs utilisations de grandes quantités de CO_2.

Le CO₂ : pourquoi menace-t-il la planète ?

L’utilisation des énergies fossiles (hydrocarbures : pétrole, gaz, charbon) depuis le début de l’ère industrielle (utilisation du charbon dès le XVIIIe siecle), et l’augmentation constante de la demande et de la production de ces énergies menace l’équilibre de la Terre, en émettant de grandes quantitées de ce gaz à effet de serre : la concentration excessive de CO2 modifie l’atmosphère. C'est l’effet de serre :

Par ailleurs, le CO₂ n'est pas le seul gaz à effet de serre :

La composition des hydrocarbures en molécules organique, composées principalement de carbone (C), libère lors de sa combustion, en présence de dioxygène (O2) du dioxyde de carbone CO2, qui se répand ensuite dans l’atmosphère, de façon massive et subite à l’echelle de la planète : en l’espace de trois siècles, l’humanité est en train d’émettre le carbone emmagasinée dans le sous- sol depuis des millions d’années ! La concentration en CO2 à ainsi augmentée de 35% depuis 1750, du jamais vu depuis plus de 650 000 ans ! Conséquence, cette importante concentration modifie l’équilibre naturel de la composition chimique de l’atmosphère.

 Et le climat se réchauffe… 

-L’ENERGIE NUCLEAIRE

Quand au nucléaire, plusieurs problèmes se posent :

Tout d’abord, Le risque du danger accidentel existe (Tchernobil, Fukushima…). Le coût économique est élevé : les coûts de construction, d'exploitation et de maintenance des réacteurs nucléaires ont augmentés fortement. Un réacteur neuf coûte aujourd'hui près de 5 fois plus qu'il y a 25 ans. Par exemple, le réacteur en chantier à Flamanville a vu son budget augmenté de 3 à 8,5 milliards d'euros, tandis que sa construction est encore inachevée. Le parc nucléaire français à par ailleurs déjà couté plus de 200 milliards d’euros, selon la cour des comptes.

De plus, un accident nucléaire comme Fukushima ou Tchernobyl coute de 600 à 1000 milliard d’euros : EDF n’est lui assuré qu’a hauteur de 92 millions !

Les unités de production d'électricité nucléaire sont réparties en 19 points du territoire français. Ce réseau électrique très centralisé est donc vulnérable à des pannes massives.

 Un risque sanitaire semble aussi exister : il y aurait 2 fois plus de leucémies infantiles dans un rayon de 5 km autour des centrales.

Mais surtout, les déchets radioactifs sont très dangereux et leur stockage pose problème. 1200 tonnes de déchets radioactifs sont produits chaque année par les réacteurs nucléaires français ; certains resteront dangereux pendant des millions d'années : le plutonium lui reste radioactif pendant 234 900 ans. En respirer un millionième de gramme suffit à déclencher un cancer du poumon.

Claude Allègre( ex-directeur du Bureau de Recherche Géologique et Minière) a dit : "Enfouir en profondeur des déchets radioactifs, c'est prendre le risque de les voir se disperser et contaminer le sous-sol." Aussi, des centaines d’années après l’enfouissement de ces déchets, se souviendra-t-on encore du lieu précis d’enfouissement, du type de déchet, de l’état de l’infrastructure (à rénover ?) dans des contextes difficiles (guerre, etc.…) ?

-DES RESSOURCES LIMITEES

Ces sources d’énergie sont très utilisées sur la planète, mais deviennent de plus en plus rares, ce qui crée des tensions géopolitiques.

L’un des problèmes majeurs de ces énergies est la dépendance énergétique et son aspect limité : 100% de l’uranium est importé, tout comme le pétrole. Au même rythme  de consommation mondiale de pétrole, les hommes peuvent encore tenir 40 à 60 ans, tandis que les réserves d’uranium seront épuisées dans 60 ans.

Quand au pétrole, le pic de production serait proche, et pour de nombreux experts, une stabilisation de la production devrait intervenir d’ici 2015 à 2030. Mais avant ceci, la croissance mondiale d’énergie entre2004 et 2030 pourrait augmenter de 57 % ! (d’après le rapport de l’Agence américaine d’information sur l’énergie de 2007). Le pétrole pourrait bien être la première énergie fossile dont l’homme aura à se passer.

Sources Photos :    www.letelegramme.com - E= moins de CO2 (réalisé par EDF) - www.global-et-local.eu